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Dimanche vos enfants, ceux qui sont si mignons, vous ont chanté une chanson d’amour/lu un poème trop choupinou/offert une carte pleine de coeurs/apporté le petit déj au lit/été sages toute la journée/ont obéi à tout.
Mais le lendemain et le surlendemain c’est pas pareil. Un peu comme lorsque vous aviez bu au mariage de votre copine Marie-Jo et que vous trouviez tout le monde cool, beau, sympa, que vous aviez dansé comme une dingue sur Louane alors que vous ne l’aimez pas du tout cette Louane, que vous aviez fini en maillot à 5h du mat devant le grand-oncle Lucien. Sur le moment c’était chouette pensiez-vous. Et puis, le lendemain ce le fut moins.
Le second effet fête des Mères est dur comme un lendemain de cuite.
1/ Parce que d’un coup la gentillesse débordante des uns et des autres s’efface.
2/ Parce que vous revenez à la vraie vie.
3/ Parce que non, tout ce que vous aviez pensé être formidable, ne l’est pas tant que ça.
4/ Parce que vous réalisez que les gens ont été cool un peu par « pitié ».
5/ Parce qu’il va falloir trouver une excuse pour ne pas porter ce collier de gnocchis et aussi une excuse pour ne pas rappeler Kévin le serveur à qui vous avez fait de l’oeil.
6/ Parce que le réveil à 7h ça va faire mal.
7/ Parce qu’on s’habitue vite à être la reine de la fête.
8/ Parce que la prochaine occasion que ce soi VOTRE jour c’est dans un an (ou à votre anniv mais il est loin aussi)
Respirez, ça va aller !
Ou sinon, tu as la chance d’avoir des enfants non scolarisés et non briefés par leur père, et donc zéro fête des mères… Du coup, la gueule de bois, tu l’as le jour même, quand tu te rends compte qu’on t’a zappée… 🙁