Dans 2 mois environ nous aurons le bonheur d’accueillir un 4ème enfant.
Dans les 3 questions qu’on me pose immédiatement lorsqu’on voit mon (gros) ventre, il y a :
» c’est pour quand ? »
» c’est une fille ou un garçon ? »
« c’est le dernier ? « .
Arrêtons nous sur la 2ème question. Les gens veulent savoir et c’est tout naturel si on va avoir un 3ème garçon ou une 2ème fille. En fait je crois que les gens sont vraiment curieux de le savoir (une deuxième option consisterait à dire qu’ils ne savent pas quoi me demander mais on va encore dire que je suis mesquine).
Il se trouve que mon mari et moi…nous ne voulons pas savoir. Nous avons toujours aimé avoir la surprise et jusqu’ici, fille ou garçon, nous les avons aimés à la folie.
La tête des gens quand je leur répond « on ne veut pas savoir » est souvent drôle. Je sens la déception sur leur visage, la frustration dans leurs yeux et même un peu de tristesse.
Je sens aussi que quelque fois on ne croit pas « allez dites le nous que vous savez ! » ou « vous le savez mais vous voulez as nous le dire , c’est ça ? ».
Bah non.
S’en suit un « mais …pourquoi ne voulez-vous pas savoir ? »
Je répond que à vrai dire, ça m’est égal, fille ou garçon, du moment que tout va bien, on sera heureux.
« Mais comment allez vous faire ? les prénoms ? La chambre ? les fringues ? » me demande t-on. A moi alors de « rassurer » mon interlocuteur comme si on parlait d’un sujet grave.
On va choisir 2 prénoms. On mettra une guirlande bleue, verte, rose ou même rouge (soyons fous) lorsque bébé rendra possession de sa chambre et on lui prendra des fringues blanches, grises, jaunes, beiges…jusqu’à ce qu’une mamie ou une amie aille lui shopper du rose ou du bleu au 2ème jour de sa vie.(et puis si on décide de ne pas lui mettre du bleu ou du rose, bébé s’en remettra).
Tête défaite de l’autre. « Oui mais pour se projeter tout ça, comment vous faites ? Et puis pour les grands ce doit hyper frustrant, non ? ».
Bon alors…curieusement je me projette avec un 4ème enfant, fille ou mec ce sera pareil. Curieusement (bis), nos enfants sont bien moins curieux que nous autres adultes. Ils se réjouissent de ne pas savoir, de laisser leur imagination travailler, de rêver, de fantasmer, de penser à des prénoms, de préparer des dessins, de dire qu’ils va y avoir un bébé et que peu importe le sexe de celui-ci.
Et puis rien n’égalera la magie du moment où bébé (dont on sait déjà beaucoup de choses avant sa naissance) vient au monde et où le médecin/sage femme nous révèle son sexe. Là, je peux vous jurer que rien ne nous fait regretter notre décision.
N’en déplaise aux curieux.