A l’heure où je vous écris ces lignes (il est 9 h 02), je suis essoufflée, transpirante et heureuse.
Un marathon ? Une folle nuit de fête et d’amour ? Non.
Je reviens de la mairie de mon coin où, après avoir pris un ticket à 7 h 30, avoir déposé les enfants à l’école, je suis revenue inscrire mon enfant à un cours de théâtre dispensé par la ville pour l’an prochain. Autant vous dire qu’à 9 h ma journée est déjà remplie de fatigue, d’espoir, de joie.
Parce que voilà, inscrire un enfant aux activités périscolaires à Paris relève d’un acte héroïque. A l’heure où on devrait pouvoir faire tout ça par Internet, on ne le fait pas encore partout : site qui bugge, parents dingues, serveur saturé. Moi aussi je suis saturée.
Fin juin : voilà que débarquent la fête de l’école, les Olympiades, la kermesse, les inscriptions pour l’an prochain. Sans oublier les anniversaires des camarades (à croire que tout le monde est né en juin/juillet).
C’est cool, ça occupe, ça fait plaisir aux enfants, mais que c’est compliqué pour nous autres parents ! La charge mentale, on en parle ?
Oublie pas le 8 c’est les inscriptions au judo, le 9 c’est la fête de l’école, le 12 c’est les cours de piscine et si tu le fais pas le 12 bah c’est FICHU, le 13 c’est la kermesse du petit où tu peux pas amener tes grands, le 13 c’est aussi la kermesse du grand où tu peux pas amener les petits, le 15 c’est le rendez-vous avec la directrice de la crèche du petit, le 17 c’est l’anniv de mon copain Ferdinand de 15 h à 17 h, le 17 au soir c’est la boum de ma copine Lynda de 19 h à 22 h 30 à laquelle oui faudra venir chercher l’enfant, le 21 c’est la Fête de la musique à laquelle participe la chorale de l’école, le 22 à 8 h c’est pique-nique géant de la ville, le 23 c’est le conseil de classe, le 24 c’est le jour où je tiens un stand de pêche à la ligne, le 26 c’est le jour où je tiens un stand de lancer de poids aux Olympiades. Le 28 c’est la chorale. Le 29 je meurs.;)
Vivement juillet ! (ou pas)