J’ai lu dans le Parisien daté de mardi un article qui m’a fait sauter en l’air. Dans cet article on apprend que l’agence « Cours Ado » propose une formule de cours de soutien aux enfants de 5 ans qui sont donc en Grande Section.
Durant ce cours qui coûte 30 euros de l’heure (!), l’enfant approfondit son français ou ses maths via des activités ludiques élaborées par une directrice de maternelle.
Cela semble lunaire mais des parents soucieux du succès de leur enfant au CP sont prêts dès la maternelle à payer le prix fort. La course aux études commence donc très très tôt !
A quel moment notre société est devenue si folle qu’il faille qu’un enfant de 5 ans soit considéré comme une étudiant de prépa ? Les activités ludiques et autres jeux proposés par ce « Cours Ado » ne correspondent-ils pas à ce que l’enfant fait déjà à la Maternelle et à ce qu’il peut poursuivre avec ses parents à la maison ? Ne doit on pas leur laisser le temps de grandir et de vraiment commencer l’apprentissage de la lecture et des maths en CP ?
Pourtant il semble que 15% des élèves de grande section soient en difficulté, ne maîtrisent pas bien la langue française et la logique. Ce chiffre fou expliquerait que ces mêmes enfants abordent le primaire difficilement et se retrouvent en échec scolaire très vite.
Tout se joue t-il donc à la Maternelle ? Cela voudrait dire que tout est tracé dès les 4 ans de l’enfant… Cela, à mon sens, creuse les inégalités bien tôt entre les uns et les autres.
Personnellement je ne crois pas que tout se joue si tôt. Et vous ? Qu’en dites vous ?
N’importe quoi… Ou comment faire du fric sur le dos des enfants!!!
Laissons les un peu tranquilles, sans les dégoûter du savoir!!!
Si tant d’enfants sont en échec scolaire, la faute en revient probablement ah….
La scolarité! Non? Ce serait une énorme surprise non? Peut être que l’organisation aberrante de notre système d’éducation est en cause? Peut être hein, on sait jamais…
Non mais franchement…
Et puis comme vous le dites, dans le genre creusement des écarts et inégalité, on fait pas mieux…
Hors sujet : j’adore vos articles!! 🙂
Merciiii !
Je pense qu’il faut laisser aux enfants le temps de grandir à leur rythme; la maternelle est consacrée au « devenir élève » et non au culte de la performance….
je crois j on devra leur payer des cours des qu on accouche de notre bebe sera plus simple…….le monde va trop mal
moi mon enfant n aura pas des cours et il ira pas a la maternelle a 2 ans ….honnetement commencer si tot…l enfant n aimera pas l ecole …faut pas s etoner si tant d enfants sont en echec scolaire
Il serait peut-être temps que les « Grands » de ce monde laisse nos marmots profiter dans leur tendre jeunesse… La course à la réussite commence déjà bien assez tôt !
Déjà je pensais que le soutien en maternelle dès la petite section était complètement aberrant !!! En plus dans la classe de mon fils de 5 ans donc GS la maîtresse a décidé de faire passer tous les enfants en soutien qu’ils en aient besoin ou non ! (elle m’a d’ailleurs formellement dit que mon fils n’en avait nullement besoin !!!!! c’est peut-être moi qui vient d’une autre planète après tout !) et voilà comment mettre la pression à nos enfants dès l’âge de 3 ans…
Et les parents dans tous ça?!j’ai entendu à la radio une femme qui disait « oui mais on a pas le temps le soir de les aider alors les cours c’est bien »…où comment délaisser notre rôle de parents aux autres. Quand on fait des enfants je pense qu’il faut prendre en compte le temps qu’il faut pour les éduquer et les aider dans leur études. Leur faire prendre des cours particuliers quand ce qu’ils étudient à l’école commence à nous dépasser je veux bien, mais la maternelle il y a rien de difficile!
De l’avis d’Isabelle : et si les parents prenaient leurs responsabilités… ? Des enfants en difficulté très tôt, ça existe, mais -sauf problème médical-le temps passé avec les parents à préparer des gâteaux, faire des puzzle, des jeux de constructions, dessiner, lire des histoires… permet d’éviter beaucoup de problèmes ultérieurs. C’est vrai, ça prend du temps, ça exige parfois des sacrifices (on travaille moins, donc on gagne moins ; ou alors on rogne sur les cours de zumba…), mais on ne fait pas des enfants pour que ça fasse beau dans le décor. Un enfant, c’est usant, pas toujours marrant, mais quand il vient mettre sa main dans la vôtre pour vous emmener avec confiance vers son avenir, c’est le plus beau des cadeaux !