Serialmother

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Il y a des points communs à toutes les mamans malgré nos différences. Si,si.

1/ La photo de fond d’écran….souvent (pour ne pas dire toujours), ce sont nos enfants.

2/ On arrive à faire deux choses à la fois comme par exemple lire un livre, envoyer un mail, conduire tout en disant une phrase comme » Jean-Eude, arrête de taper ta soeur avec ta basket ».

3/ On a pris le pli d’aimer l’odeur parfois, il faut l’avouer, bien dégueu des bouches de nos enfants.

4/ On sait calmer une situation de crise comme une chef, comme lorsque le grand fait gouter une « potion magique » à son petit frère.

5/ On a déjà fait 3 journées à 11H30.

6/ On sait immédiatement voir si notre enfant va mal, si il a du chagrin et de la peine.

7/ Si on attaque notre enfant, on devient des lionnes.On sort les crocs.

8/ On a des sacs à main remplis de tout un tas de jouets pour enfants (ou de tétines, ou de couches)

9/On peut répondre à des questions chelous comme « maman à quoi ça sert les seins qui tombent » sans même battre des cils.

10/ On sent lorsque notre bébé se réveille, avant même que lui le sache !

11/ On a plus de tabous, on parle d’accouchement, d’épisio, de stérilets avec tout le monde.

12/ On est capables de faire pipi devant nos enfants. Même pas peur.

13/ On sait comment calmer un enfant malade avec 40°, juste en lui faisant un bisou sur le front.

14/ On a un calendrier dans la tête. On sait déjà que les vacances scolaires d’été de 2018 démarrent le 6 juillet.

15/ On sait préparer à manger à 4 enfants tout en répondant à un message sur Facebook et en nous épilant les jambes.

16/ On n’est jamais vraiment fatigués, on est des sur-femmes.

17/ On sait qu’accoucher toussa ça fait mal mais on remet ça. Folie.

18/ On se découvre un amour inconditionnel, fou, irrationnel qui était, jusque là, jusque leur naissance, enfoui bien au fond de nous.

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Au départ il y a un homme et une femme (ou 2 hommes ou 2 femmes). Puis il y a un couple. Puis le couple a un enfant. Et alors les disputes d’avant semblent bien dérisoires. Oui parce que devenir parents c’est aussi s’engager dans de disputes, il faut bien le dire, à la con.

1/ Qui va se lever la nuit ? Jamais avant de devenir parent, tu aurais pensé que ce sujet deviendrait ton combat. Qui va se lever a nuit quand bébé pleure devient un VRAI sujet de conversation, de dispute dans un couple. Et c’est pas si anodin, crois moi….

2/ Qui va changer la couche ? Un peu plus soft que la dispute du lever de nuit mais il faut bien dire ce qui est, personne ne se réjouit trop de changer une couche pleine de…pleine de…bon tu vois quoi. Alors oui savoir qui va s’y coller, ça devient un bon sujet de discorde aussi.

3/ Qui va déposer les enfants à l’école ? Evidemment c’est selon les emplois du temps de chacun mais déposer les enfants à l’école c’est pas forcément réjouissant. Curieusement quand la maitresse est super jolie, l’homme y va de bon coeur à 8h du matin. Curieusement.

4/ Qui va chez le pédiatre pour les vaccins ? Voilà, voir son enfant se faire vacciner, c’est pas cool. Alors bon c’est un peu à shifoumi que ça se décide.En tous cas chez moi.

5/ Qui va aider l’enfant dans ses devoirs ? Les 2 mon général. Oui sauf que lorsque l’enfant ne pige pas que L et I ça fait LI et pas LOU, au bout de 32 minutes, on s’arrache les cheveux et on refile le job à l’autre. Qui n’en veut pas.

6/ Qui va tenir un stand à la kermesse de l’école ? Alors ça….PAS MOI ! VAs-y toi puisque tu es pote avec tous les parents, allez vas-y toi puisque tu es parent délégué, allez vas-y toi!!!!

7/ Qui va enlever les poux de la tête de l’enfant ? Avant de devenir parent on n’aurait jamais pensé que cela puisse être un sujet, voire que cela deviendrait une activité à part entière. Pourtant…Pourtant…Personne n’a envie de s’y coller « non pas moi, ça me dégoute », « ah bon parce que moi ça me dégoute pas ? », « allez c’est toi la mère « , « ah oui et c’est toi la père ». Du coup c’est une fois sur 2 l’un ou l’autre.

8/ Qui aide l’enfant à s’endormir pendant 32 minutes pile au moment où le film génial/dingue/canon commence à la télévision ? Vas- y toi, je te raconterai je te raconterai le début. Vas-y toi , toutes façons t’aime pas Scorsese. Vas-y toi, c’est de toi qu’il a besoin. Vas-y toi, je suis naze. Vas-y, vas-y, vas-y!

Ah…ce ne sont QUE des réjouissances, non ?

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Nul n’est parfait. En tout cas pas moi. Et comme je ne suis pas parfaite, j’ai dit des choses étranges et incongrues à mes enfants.

1/ Si tu continues j’appelle la police. Genre j’ai le numéro de l’officier de police qui viendra remonter les bretelles de mon fils. Et puis surtout qui n’a que ça à faire.

2/ Si tu ne mets pas ton manteau d’ici 3 (1,2,3), je pars sans toi, je te laisse à la maison. Genre je vais laisser mon gosse de 2 ans seul.

3/ Si tu continues de crier, j’arrête la voiture là tout de suite et je te laisse sur l’autoroute. Bah ouais, normal.

4/ Si tu sors pas de ton bain TOUT DE SUITE, ta peau va partir. Oui, oui.

5/ Tu veux être puni ? Genre le gosse va dire oui, oh oui.

6/ OK si tu ranges pas ta chambre tout de suite, tu vas au lit. Bah oui mais il est 11H du matin alors bon…

7/Tu me rends folle, tu le fais exprès ? Venant d’un bébé de 13 mois, je doute.

8/ Si tu ne manges pas ce qui est dans ton assiette, je ne te donne plus rien à manger, plus jamais rien ! Aha, aha, aha, genre je vais laisser l’enfant mourir de faim.

9/ Je compte jusque 3 sinon, sinon….Sinon quoi ?

10/ Je vais te couper la langue. Mais n’importe quoi…n’importe quoi !

Note pour plus tard: cesser de dire des âneries.

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L’égalité papa/maman toussa c’est bien joli mais c’est pas encore ça.

La preuve.

1/ Demande t-on à un jeune papa « comment tu fais entre le boulot, les gosses, le sport ? ». NON. Alors qu’une maman, si.

2/ Demande t-on à un jeune papa « et tu comptes reprendre le boulot ? ». NON alors qu’à une jeune maman, si, comme si elle avait pris l’option « non, peut être, je ne sais pas ».

3/ Demande t-on à un jeune papa si il va renoncer à ses ambitions de monter dans l’échelle de la boite « maintenant que tu es … enfin tu vous ce que je veux dire ». Non, je ne vois pas.

4/ Demande t-on à un jeune papa « mais ça te dérange pas que ton enfant soit élevé par une nounou ? » ou « mais c’est pas un peu chiant de ne pas être là pour les devoirs? » NON. Alors qu’à une maman, si.

5/ Demande t-on à un papa s’il va aller à la réunion parents-profs à l’école à 16H45. Non parce que bon évidemment un papa ça n’y va pas dans les esprits étriqués.

6/ Demande t-on à un papa s’il compte enchainer avec un autre ? NON parce que cela n’a que peu d’importance après tout hein pour un homme…

7/ Dis t-on à un papa « mais pourquoi tu as fait 10 ans d’études pour finalement faire des gosses ? ». NON mais à une maman, si.

8/ Dis t-on à un papa « je ne te propose pas le séminaire de 3 jours puisque je suppose qu’avec tes gosses, ça sera impossible ». NON. Bah voyons.

9/ Demande t-on à un papa d’éviter d’arriver en retard avec un commentaire comme « personne ne te force à bosser Jean-Mi, tu as fait le choix de devenir papa, assume ».NON.

10/ Indique t-on à un papa que compte tenu du fait qu’il a 4 enfants, sa promo va être compliquée ? NON.

Allez, ça va aller mieux les mamans ! Ou pas.

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Ce week-end j’ai testé le réveil à 7h par une flûte à bec. Je n’avais encore jamais testé et je t’avoue que c’est hardcore et que je le place dans mon top 1 des façons affreuses de me faire réveiller. Mais il y en a d’autres…

I / Donc la flûte à bec alors que toi tu dors profondément en rêvant que Brad Pitt (ou son frère) est près de toi. La flûte a terminé à la poubelle, l’enfant au coin (ou serait-ce le contraire?)

II/ Le pleur de bébé à 1h puis 1h22 puis 3h45 puis 5h02 puis 6h04 puis enfin 7h12.

III/ Le cri strident de junior « Mamaaaaaaaaaaaaaan j’ai fait cacaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa ». Super nouvelle. A 6h45 je suis ravie d’être réveillée ainsi.

IV/ L’enfant qui se tape l’incruste dans TON lit à 3h du matin (ou pire à 23h30 alors que tu envisageais une séance de sesque).

V/ Lorsque pour une fois tu dormais au delà de 7h le samedi car l’enfant avait décidé que dormir c’était cool mais que ton réveil a sonné à 7h15. Oui, car tu avais oublié de désactiver l’option « réveil à 7h15 pour aller à l’école ».

VI/ Le jouet qui parle. Une variante de la flûte à bec mais en plus soft. Normalement.

VII/ La panne de lait : l’enfant crie famine et toi à 4h du matin tu te rends compte que tu as oublié de racheter du lait. Va à la pharmacie de garde en pleine nuit.

VIII/ Le loup dans le placard (ou sous le lit ou dans le couloir). Va expliquer à tes gosses que non les loups n’existent pas chez toi, ni dans les alentours d’ailleurs, que c’est une légende,que tout va bien, qu’il faut faire dodo maintenant, que maman t’aime…

IX/ Le pipi lit. Une variante du caca du matin sauf que là c’est en pleine nuit que tu dois trouver des draps propres, changer l’enfant, éponger le matelas, t’énerver, renoncer à changer les draps, t’endormir debout une couverture mouillée qui pue en main, dire merde et faire dormir l’enfant avec toi.

X/ Un peu plus tard quand l’enfant s’appellera un ado, il te réveillera à 3h00 du matin car il rentrera de boite. C’est sans fin cette histoire de sommeil….

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Allez en 2016, année de la …fraise, on se dit qu’on va faire des trucs faciles pour nous mettre le moral au top, des trucs évidents. OK?

1/ On arrête de se comparer aux autres mamans : parce que chacune est différente et que non il n’y a pas des bonnes mamans d’un côté et vous de l’autre. La bonne maman c’est VOUS !

2/ On arrête de comparer ses enfants aux autres : pour la même raison que la précédente. Chaque enfant est (heureusement) différent et c’est justement ça qui et génial. Il sait pas faire de vélo à 9 ans et ne comprend rien aux maths ? Et ALORS ?

3/ On prend du temps pour soi : c’est essentiel ! On est pas que des mamans alors on s’organise comme on peut mais cette année on se fera un apéro/diner par mois (au moins) avec son mec ou se copines !

4/On arrête de vouloir devenir le meilleur ami de son enfant : bah parce que c’est pas possible. Et ça fera pas de vous une moins bonne maman.

5/ On fait ce qui nous plait sans forcément regarder ce que ferait Gwyneth Paltrow ou Beyoncé. Parce que elles, elles sont…sur une autre planète.

6/ On essaie de pas trop rester pendue à son téléphone portable : un moment avec les enfants c’est pas un moment à regarder ses notifications Facebook 😉

7/ On délègue : au papa, à la mamie, à la nounou. On hésite pas hein. Rien de grave.

8/ On arrête le chantage qu’on ne tiendra pas du genre « si tu es pas sage, la police ET le président vont venir ». C’est pas possible donc autant faire dans le possible en 2016.

9/ On profite de chaque miette de bonheur avec ses enfants. Tout est bon à prendre.

10/ On adopte la positive attitude. Tout parait plus cool ensuite.

Allez…bonne année ! N’oublie pas d’être heureux !

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Il y en a qui ont la phobie administrative, moi je crois que j’ai la phobie de Noël. (ceci étant dit je crois que je suis aussi atteinte de phobie administrative)

Oui je sais que Noël c’est LE moment de l’année où tout est joie et bonheur, rêve et féérie MAIS j’ai du mal avec les décorations qui viennent tapisser ma rue dès le mois d’octobre, avec la fausse joie fabriquée, avec cette sorte d’obligation au bonheur.

Oui je sais que pour les enfants c’est mer-veilleux mais vlan le coup qu’ils se prennent lorsqu’ils découvrent avec stupeur vers 5, 6 ans que le Père Noël n’est que tonton Roger déguisé !

Oui je sais que l’esprit de Noël, le partage toussa c’est très en vogue mais sérieusement ne faudrait-il pas que cet esprit soit présent tout au long de l’année ? Pas juste 3 jours ?

Oui je sais que c’est cool de boire du thé à la cannelle devant le sapin avec les cadeaux empilés au pied dudit sapin et des chansons de Sinatra qui passent en boucle et avec un peu de neige qui tombe par la fenêtre MAIS bon n’est-ce pas un peu surfait ?

Oui je sais qu’il faut gâter ses enfants, pas trop, non juste comme il faut mais je crois que ma Carte Bleue n’est pas du même avis, la frileuse. Et puis, sans vouloir faire pleurer dans les chaumières, il y a des enfants ici et là qui n’ont pas cette chance d’avoir de la famille, de l’amour et évidemment des cadeaux. Alors bon c’est pas parce que certains sont malheureux que je ne peux pas être heureuse mais le soir de Noël ça me fiche encore plus les boules (jeu de mots, ho,ho,ho).

Oui je sais qu’il faut avoir l’air impressionné lorsque la dinde qui fait le poids de mon dernier enfant à la naissance (4 kilos 100 !) arrive à la table et lorsque 30 minutes plus tard la bûche débarque MAIS curieusement ce soir là j’ai jamais très faim.

Oui je sais qu’il faut sourire à toute sa famille comme si tout allait bien, comme si on oubliait les fâcheries MAIS faire semblant c’est dur, je parie que le Père Noël lui-même n’y arrive pas.

Oui je sais qu’il faut arrêter de râler MAIS bon quoi, je n’y peux rien, j’ai la phobie de Noël.

Vivement le 31 ! Ah non, ça non plus je kiffe pas trop.

Vivement le 8 janvier, le 5 mars, le 9 avril, le 11 juillet alors, c’est bien comme dates, il n’y a rien à fêter.

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Voilà j’ai reçu ce message hier matin.

Comme je suis du genre sensible, mon coeur a palpité plus fort que d’habitude, mon crâne a eu chaud et mes poings se sont serrés fort.

Passée l’émotion de tristesse, une émotion de rage m’a envahie. Je ne devrais pas m’énerver, ça arrive que des gens n’aiment pas ce que je fais, c’est la vie, on ne peut pas plaire à tout le monde. Ok ça c’est la truc rationnel que je devrais penser.

Mais en réalité la violence du propos, l’utilisation des mots « conne » ou l’idée de me faire ligaturer les trompes pour éviter de remettre ça, me dégoute.

Je ne pense pas aimer mes enfants plus que n’importe quelle mère, juste je les aime furieusement, à la folie, avec respect, admiration, entièrement. Juste j’aime leurs mimiques, leur expressions, leurs odeurs (même les mauvaises), leurs coups de gueule, leur rires, leurs pieds, leurs mains, leurs voix. Juste je suis une mère qui passe beaucoup, énormément, de temps avec eux. Juste je suis une maman qui suis aussi souvent épuisée, contrariée, à cran, fatiguée, une maman qui doute, qui se pose des questions.

Juste j’ai décidé de créer un blog d’humour, de second degré pour que chaque jour je rigole plutôt que de pleurer de certaines situations, juste pour partager avec d’autres parents notre quotidien, pour me marrer, juste me marrer.

Juste pour se détendre. Rien de plus, rien de moins, rien de grave.

Alors oui ce genre de messages qui devraient me laisser de marbre puisque je devrais être forte hein n’est-ce pas, ce genre de messages à côté de la plaque et méchants m’atteignent.

Mais je vais adopter la positive attitude, me dire que heureusement je n’en reçois pas si souvent et que surtout celles et ceux qui perdent du temps à m’écrire ça manquent cruellement d’humour. Et je les plains.

Comme je le dis à mes enfants, à la fin les gentils gagnent toujours 😉

ps : En ce qui concerne l’achat d’un chien, c’est bon j’en ai déjà un !

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Noël approchant, nos enfants se tortillant comme des verres de terre, notre compte en banque se réduisant peu à peu, le Père Noël devenant soudain l’idole des jeunes, on est en droit de se demander si il se moquerait pas un peu (beaucoup) de nous Papa Noël. Moi je crois que oui.

1/ C’est nous qui payons, c’est lui qui a la gloire.

2/ Nos enfants ne nous écrivent JAMAIS de lettre pleine d’amour, lui SI.

3/ Il a gros ventre, une barbe blanche, un habit ridicule et pourtant les enfants le kiffent. Si moi je pointe comme ça, mes enfants vont juste se moquer.

4/ Ceux qui perdent 2 heures dans les boutiques de jouets c’est nous , pas lui et pourtant c’est LUI qui passe pour le héros.

5/ Le mec a carrément des chansons à sa gloire.

6/ Il a des sosies en plus le fourbe, alors comment savoir qui est le vrai ?

7/ Existe t-il seulement ?

8/ Il ne vieillit pas, l’avantage d’avoir toujours été vieux en somme. Alors que nous…

9/ Il passe par la cheminée. Laissez-moi rire. Et les enfants y croient. Non mais oh.

10/ Comme par hasard le soir de Noël il vient genre 15 minutes et part sans dire aurevoir et tout le monde trouve ça normal. Moi si je me casse d’une soirée sans dire aurevoir et remercier mes hôtes, on me fait la tête.

11/ Les enfants l’aiment plus qu’ils ne m’aiment. Bah si, enfin je crois.

12/ Il glande toute l’année et arrive tel un beau gosse sur son traineau (lol) et on lui ouvre notre porte, il reçoit des bisous des enfants. Moi je me tape toutes les nuits pourries et personne ne me déroule le tapis rouge. J’dis ça, j’dis rien.

Note pour plus tard : quand je serai grande je veux être Père Noël.

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Oui OK je râle beaucoup mais j’avoue qu’en vrai (de vrai) avoir des enfants m’apportent joie et de félicité et aussi…

1/ Une belle excuse pour ne pas aller au diner chiant avec mes collègues à qui je peux dire au dernier moment « oups le petit est malade ».

2/ Un moyen de manger des bonbons sans aucune espèce de honte. Bah quoi ? Les bonbons sont à demeure à cause des enfants…

3/ Un moyen de griller la queue à la poste (quand j’étais enceinte notamment et puis quand le petit fait le fou)

4/ Une bonne excuse pour aller aux spectacle de Chantal Goya car eux en fait ils s’en foutent mais moi je surkiffe, ça me rappelle mon enfance (j’y suis allée hier, je peux vous en parler)

5/ Un moyen de me faire des nouvelles copines-mamans à qui raconter mes misérables nuits.

6/ Un bon coup de pied pour me lever le matin.(ah ça…)

7/ Un remède anti-froid (je place un enfant sur mon ventre, un autre sur mes pieds et le troisième contre moi sur le côté et hop ça réchauffe)

8/ Une bonne piqure de rappel des verbe du 1er groupe, de COD, du cycle de l’eau et de l’Histoire de Jules César.

9/ La promesse de concours de chatouilles totalement fous.

10/ Une façon de comprendre mes parents et tout ce qu’ils ont fait pour bien m’élever.

11/ Des moments de totale régression et que c’est bon !

12/ Des moments de gloire aussi lorsqu’ils pensent que j’ai inventé le toasteur par exemple ou que je suis l’initiatrice de la danse orientale (ou que je chante encore mieux que Céline Dion)

13/ Un grand kiff lorsqu’ils me disent (parce qu’ils le pensent évidemment) que je suis bel et bien LA PLUS BELLE DU MONDE ENTIER.

14/ Un bon moyen de récupérer enfin cette pince à épiler une ma main d’adulte n’arrive pas à chercher sous le meuble de la salle de bains alors que eux avec leurs petites mains, ils y arrivent  !

15/ Un bonheur inouï qui fait battre mon coeur en core plus fort et encore vite qu’avant eux.