Au début, comme pour un bébé, on a compté le confinement en jour.
On trouvait ça chiant mais pas si dramatique.
8 jours plus tard, nuits pénibles, trouble et stress. Comme quand on a un nourrisson.
Puis, on a compté en semaines.
On a réorganisé nos vies. Comme pour un nourrisson.
Et puis les semaines sont devenues des mois. Comme pour un bébé.
On s’est repliés sur nous, on a vécu en vase clos, on a vu moins de monde, comme quand on vient d’accoucher.
Puis on a eu des bons moments, des Zoom rigolos, on a innové, on a essayé de faire cuire du pain, de faire du yoga tout en travaillant.
Parfois on en a eu marre, puis la minute d’après on était euphoriques.
On est sortis un peu mais bien couverts, comme un jeune bébé qu’on veut protéger.
On a passé un été chelou, mêlé d’espoirs et de craintes.
Puis ça a repris, le confinement a eu 6 mois, il avait bien grandi ! C’est fou ce que ça passe vite hein, à cet âge-là.
LA vie d’avant a été mise entre parenthèses, comme lorsqu’on vient d’accueillir un bébé, on voit moins de monde, on repense son emploi du temps.
Mais le bébé Covid a un an. 12 mois. Il ne fait toujours pas ses nuits, il nous empêche de dormir, il est capricieux. Et on en a marre !
Le pire sera lorsqu’il fera ses dents, lorsqu’il fera son premier vaccin, lorsqu’il ne nous laissera toujours pas dormir. Il y a des bons moments mais beaucoup de moments pénibles, et on ne va pas attendre que ce bébé Covid ait 2 ans pour que « ça passe »…
Haut les cœurs !