Je ne suis pas de nature inquiète. Je suis ce qu’on appelle une maman cool, un peu poule mais vachement cool.
Je ne couve pas mes enfants, je leur fais confiance. Que ce soit lorsque mon fils de 3 ans veut choisir ses fringues seul, que mon fils de 7 ans veuille faire ses devoirs seul, que ma fille de 13 ans aille voir une copine (si je sais qui est la copine et où elles vont) ou que mon fils de 15 ans fasse ses choix de matières pour l’an prochain (nouveau Bac bonjour).
On est dans un climat de confiance depuis toujours, on se dit les choses (pas tout hein) importantes. Ils ont leur vie à eux, ce n’est pas la mienne et si je veille sur eux, c’est toujours, je crois avec distance et délicatesse. MAIS car il y a un MAIS, sinon on s’ennuie… il y a des choses qui me stressent TOTALEMENT.
1/ J’ai peur quand ils traversent. Que ce soit celui de 7 ans ou le plus grand; je stresse à l’idée qu’une voiture les renverse.
2/ Du coup je stresse en avance de quand ils auront leur permis. Oui je sais c’est idiot de stresser en avance, mais on est des mamans quoi !
3/ Je stresse pour MA fille (je n’en n’ai qu’une) : qu’elle fasse des mauvaises rencontres, qu’elle tombe sur des sales mecs…
4/ Je stresse quand je les sais malheureux et que l’on n’y peut rien. Si on perd un être cher, ça arrive, je me sens démunie de ne rien pouvoir y faire, sauf à leur donner de l’amour.
5/Je stresse qu’ils tombent malades. Même un rhume, ça m’angoisse.
6/ Je stresse qu’ils se retrouvent dans une situation dans laquelle ils ne savent comment réagir, que ce soit le petit dans la cour de récré, ma fille face à un employeur, un de mes fils face à des sales types.
7/ Je stresse quand je me rends compte à 6 heures du matin qu’il n’y a plus de chocolat pour faire le chocolat du matin (ou à 18 heures puisque couvre-feu ..)
8/ Je stresse de les voir regarder le monde sans trop le comprendre, de ne pas savoir leur expliquer la violence et la folie de l’Homme.
9/ Je stresse aussi quand je dois leur dire des choses que je voudrais leur cacher.
10/ Je stresse de les voir devenir grands (ce qui est génial) et de ne plus pouvoir les porter dans mes bras.