Je viens de rentrer de mes vacances d’été, de connaître l’emploi du temps des enfants, de recommencer mes cours de théâtre, de me dire que je vais devoir la semaine prochaine faire le tri dans les fringues des gosses, de regarder la pile de papiers que je dois ranger.
Je VIENS DE LE FAIRE je vous le jure. On est en septembre.
Bah non. On est presque en juin. EN JUIN. EN JUIIIIIIIN !!!!!
Donc je n’ai pas eu le temps de faire le tri, de ranger, de connaître le nom de famille des profs des enfants. Non je n’ai pas eu le temps de faire tout ça. L’année a filé, mon grand va rentrer en 3e, ma fille en 5e et mon troisième va avoir 6 ans… CP.
Mon dernier a eu 2 ans alors qu’il vient de naître. Et moi j’ai bientôt 40 ans. Pourtant hier encore je regardais Beverly Hills et, étant atteinte du syndrome Dylan McKay, je harcelais mon pseudo amoureux de 15 ans à coups de téléphone anonymes et pas portables.
Pouf j’ai 40 ans, 4 enfants, un homme, un métier que je kiffe mais tout de même quoi… le temps passe vite.
Hier j’ai loupé les inscriptions des activités périscolaires à 8 h 30. Bah quoi on est en septembre ou bien ?
Donc voici le joli mois de juin qui arrive avec les kermesses, les fêtes de fin d’année, les spectacles, les gâteaux à faire, les tonnes d’anniv des copains, la réinscription aux cours de judo/piano/danse/foot/tennis, la prise des billets de train pour l’été, les questions sur « latin/pas latin ? », l’enquête pour savoir si la maîtresse de CP est bien ou pas bien, la liste des fournitures scolaires à acheter, le nouveau cartable à acheter, les cadeaux à faire aux maîtresses et aux gentilles dames de la crèche, les Olympiades…
Voilà. On est en fin d’année scolaire, je n’ai RIEN vu arriver. RIEN.
Hier encore j’avais 20 ans, comme disait Charles. (Aznavour, pas Ingalls hein, parce que Ingalls il coupait trop de bois pour chanter en plus).