Neuf mois après le confinement dans le ventre de leur maman, les bébés sortent, la tête la première en général, vers un nouveau monde.
Je ne peux m’empêcher de faire le rapprochement avec le confinement.
Enfermés, parfois difficilement, parfois avec bonheur, nous sommes presque sortis (enfin pas tous je sais). Et la violence, le bruit, le bordel, la fatigue nous prennent déjà la tête.
On ne va pas se mentir, on a tous un peu la peur au ventre de ce qui va nous arriver. On est ravis, mais un peu flippés. On avait les boules durant le confinement. Mais là on a le blues. La baby-confinement blues ?
Ce sentiment trouble de ne pas savoir si on doit se réjouir ou au contraire pleurer. Ce sentiment de vouloir aller de l’avant, d’avoir une nouvelle vie qui s’ouvre à nous. Et pourtant.
On a adoré passer du temps avec nos enfants (pas tout le temps haha), mais on va adorer avoir du temps libre… et pourtant ils vont nous manquer.
On va devoir, tel un nourrisson, faire attention aux postillons.
Et, telle une maman qui a un peu le blues, on va parfois regretter notre bulle. On va douter, on va rire, on va pleurer, on va se questionner, on va se demander si on fait bien ou mal, on va être pleins de bonne volonté mais sans pourtant y arriver. On va vouloir boire des verres et puis non.
Mais avec un peu de force, entourés de nos amis, de nos famille, on va y arriver!