Serialmother

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Le matin c’est bien connu : c’est dur.

Selon les enfants que tu as, le matin peut démarrer à 5h ou à 10h. Comme au Loto, question de chance.

Les miens ont fini par dormir au bout de 5 ans (oui je sais, j’ai coché les mauvais numéro sur ce coup là) et maintenant si je les laisse faire, ils se lèvent à midi.

Du coup les jours d’école, c’est hard.

Voilà comment de 5 façon différentes, j’ai déjà réussi à  louper notre réveil.

1/ La réveil sonne à 7h10. Je me dis que je vais m’accorder 12 minutes de rab. Je me réveille en sueur. Il est 8h45. Les enfants dorment. On a totalement loupé l’école.

2/ L’enfant a fait un cauchemar à 6h50. Calin et tentative de rendormissement qui marche. Réveil en panique : il est 8h00. En 15 minutes il faut s’habiller/manger/se laver les dents/préparer le gouter/mettre le manteau/prendre sa vitamine/s’enerver/gueuler/courir. Et arriver devant la porte close de l’école.

3/ On a juste oublié de mettre le réveil.

4/ « Ah bon ya école le mercredi 22 mai ? Ah bon mais personne ne m’avait prévenu…ah bon ? Pour rattraper un jour sauté en novembre ? Ahhhhh….Ah bon…Bah c’est loupé »

5/ Compter sur ses gosses pour se faire réveiller. Etant donné qu’ils ne maitrisent pas encore trop le mécanisme du réveil, on a (encore) raté le lever.

Note pour plu tard : acheter 56 réveils et les faire sonner en même temps.

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Il y a des choses que eux (les petits enfants) peuvent faire sans avoir l’air ridicule. Et que nous ne pouvons pas.

1/ Dire hyper fort au milieu d’un diner guindé « J’ai envie de faire cacaaaaaaa ».

2/ Se rouler par terre et faire un caprice en hurlant « Je veux un bonbon. Je veux un bonbon. Je veux un bonbon » puis menacer de baisser son pantalon et de vomir dedans. Et le faire.

3/ Roter et rire après.(et se faire applaudir par l’assemblée ébahie)

4/ Se promener nu devant des inconnus sans même avoir honte.

5/ Prendre de la nourriture, la macher, la cracher puis la remacher avant de la recracher et de la faire gouter à leurs parents.

Ahhhhhh comme j’aimerais avoir 2 ans.

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Dans la vraie vie l’enfant est bavard et pose des questions sur tout et n’importe  quoi à chaque seconde.

Mais dans la vie téléphonique il en est autrement.

Moi « Ca va chéri ? Tu as fait quoi aujourd’hui avec mamie  ? » (l’enfant est en vacances avec sa mamie)

Lui « Euh rien »

Moi « Comment ça rien ? Je ne te crois pas ! Allez raconte ! »

Lui « Bah on a mangé une crêpe et voilà »

Moi « Passe moi mamie »

Mamie « Nan mais ch’te jure…on a fait du cheval puis 2 heures du vélo. Ensuite on a été à la piscine puis on fait des crêpes avant de fabriquer un mobile… »

Moi « Ahhh. Je peux reparler à serialfiston siouplé ? »

Lui « Oui maman… »

Moi « Bah alors tu vois que tu as fait plein de trucs. Tu dois être fatigué ! »

Lui « Non ça va. »

Moi « Bon bah puisque tu as rien à me dire, je te laisse chouchou et je t’aime je t’aime je t’aime ».

Lui « OK.Merci. »

Fin de cette conversation pleine de surprises et de rebondissements.

Non l’enfant ne raconte rien au téléphone. Sans doute bosse t-il pour le FBI et doit-il en dire le moins possible. Car si ce n’est pas la cas c’est un crétin qui m’énérve.

Comment ça le FBI n’embauche pas des français mineurs ?

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Il semble d’après une étude très sérieuse menée par le chercheur bio-acousticien Nicolas Mathevon (Université Lyon-St Etienne) et dont les résultats officiels ont été revelés hier, que les parents reconnaissent avec plus de facilité les pleurs de leur bébé que les pleurs d’un autre bébé.

En effet, la reconnaissance de ceux-ci n’est pas liée à l’instinct maternel mais au temps passé avec le bébé. Mais si l’un ou l’autre des deux parents passe moins de 4 heures par jour avec l’enfant, il ne pourra distinguer si les pleurs proviennent de son enfant ou d’un autre. Ceci met officiellement sur un pied d’égalité les pères et les mères !

9 parents et leurs bébés âgés de 3 mois ont participé à l’expérience et malgré leur doutes, la reconnaissance de leur bébé a été assez forte. Les parents qui se sont trompés et qui ont pu confondre avec ceux d’un autre bébé, sont ceux qui ne passent pas beaucoup de temps chez eux.

Je trouve ça assez chouette d’avoir la preuve scientifique que les papas et les mamans sont égaux devant les pleurs de leur bébé et que l’instinct maternel ne fait pas le tout.                      Du coup plus d’excuse : tout le monde va se lever la nuit quand j’aurai mon bébé à naitre dans 3 mois ! Héhé ! Et non ce ne sera pas « le bébé du voisin ! »

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Ce matin au réveil, en entrant dans la cuisine pour prendre un bol de céréales et un verre de jus d’orange, serialprincesse a constaté « ah tiens le poisson est mort ».

Son frère, serialfiston a eu une réaction bien plus dramatique.

Oui le poisson était mort et il me fallait trouver des explications à 7h50. Et vite car nous allions être en retard à l’école.

1/Il a bien vécu, il a été heureux, il a choisi de retourner dans l’océan (cela n’a pas marché car à la vue du poisson flottant, serialfiston a bien compris que Bob le poisson n’avait pas du tout choisi la liberté)

2/ Tu sais les poissons ne sont pas faits pour vivre comme ça en bocal, c’est mieux pour lui. Il est plus heureux où il est (« c’est à dire au fond des toilettes maman ? »)

3/ Il avait probablement envie de passer la main la nageoire à un autre poisson (mais du coup ça va m’obliger à aller en acheter un autre…beurk)

4/ Il a dû se noyer. (Là l’humour n’a pas du tout marché…le serialfiston était en larmes)

5/ La vérité c’est qu’il était très vieux. Comment je le sais ? Comment je le sais…Ca se voyait en fait au nombre de rides au coin de sa bouche. Si,si.

A priori le serialfiston est en deuil et va nous forcer à faire l’acquisition d’un autre Bob le poisson. Et là j’hésite.

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Encore une fois il est question de l’influence du prénom.

Le sociologue Baptiste Coulmont vient de révéler une enquête autour du sujet « donne moi ton prénom, je te donnerai ta filière ».

Ce monsieur très sérieux s’est concentré sur les prénoms de plus de 350.000 élèves du bac général et technologique 2012 et il en ressort que certains prénoms se retrouvent beaucoup plus dans certaines voies.

Les Aliénor ou les Violette, prénoms rares, sont presque toutes en L. Les prénoms masculins sont surreprésentées dans la filière S (scientifique ) ou STI (industriel). Les Augustin, Martin ou Henri font S et les Alain STI.

En série ES on trouve beaucoup de prénoms féminins comme Sixtine, Anouk et Capucine.

Plus de 25% des Madeleine, Irène, Côme et Ariane ont reçu mention “très bien”. Plus d’une Marie-Anne, d’une Anne-Claire et d’un Gaspard sur cinq ont reçu cette mention » …dit-il.  « A l’opposé de cette dimension de l’espace social, aucun des quelques 125 Youssef et 105 Nabil n’ont obtenu de mention “TB” » a-t-il ajouté.

Bon alors je me pose la question de l’utilité de cette étude que je trouve absurde : que cherche t-elle à démontrer ?  Constater que les enfants dont les prénoms ont une sonorité « étrangère »  ont moins de mentions que ceux dont le prénom est franco-français ? Ca me parait limite-limite.

Et puis en quoi ça fait avancer le shmiliblick ?

Je pense que ce monsieur ferait mieux de se concentrer sur d’autres études et sur son prénom à lui.

Qu’en dites-vous ?

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On n’arrête pas le progrès.

Je suis tombée sur la photo ci dessus. Oui, un appareil portable à faire des échographies.

Cet appareil vient  d’être validé aux Etats-Unis par la FAD (Food& Drug Administration) et permet donc de faire une échographie n’importe où et de voir le résultat sur son smartphone.

Initialement prévus pour les médecins (pour pouvoir faire des échographie en urgence à domicile ou pour envoyer les résultats en direct à d’autres médecins), il semble que certains particuliers aient déjà acquis ces appareils ….

Alors faire des échographies au café du coin, dans son jardin ou dans son salon, est-ce une bonne idée ?

Si il est assez tentant de démocratiser les échographies pour certaines femmes curieuses ou impatientes, le risque de devenir addict est, me semble t-il, grand.(et peut-être dangereux pour bébé ?)

J’ai tendance à être contre. Et vous ?

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J’entame bientôt mon 7ème mois de grossesse et comme je ne veux pas connaitre le sexe (pas avant ses 18 ans au moins), les questions des autres partent vite sur le terrain du prénom.

Plusieurs réactions selon mes réponses.

1/ Si je réponds « bah en fait on ne sait pas encore, on hésite… », l’autre te demande avec insistance de te livrer les différentes options. Si tu dis que non, que tu n’as pas envie de révéler ta liste, l’autre se vexe et peste. Bah oui, bah tant pis quoi.

2/Si tu donnes tout de suite tes choix, l’autre est si délicat qu’il est capable de faire une moue boudeuse et de te dire « ah ouais quand même…mais bon rassure moi c’est pas définitif? Si? Si???? ». Bah si tu me demandes pour critiquer ensuite, c’est pas la peine. Va te faire voir.

3/ Si tu réponds que tu as choisi le même prénom  que son enfant à elle, l’autre peut soit être vraiment super fière soit vraiment super énervée « ah non mais tu sais le mal que je me suis donnée pour trouver ce prénom über original ? Et toi tu arrives et tatata tu me piques le prénom de MON gosse ? T’as vraiment aucune personnalité ou quoi ? ». Oui enfin Charles ça n’a jamais été super original non plus hein.

4/ Si tu sors ta liste de 12.3456 prénoms, en fait l’autre te dit juste « ah oui mais là j’ai pas le temps. on en reparle quand tu es fixée sur 2 ou 3 , ok ? ». Bah en même temps c’est TOI qui a demandé donc tu vas rester tranquillement assise et m’écouter.

5/  Si tu oses plaisanter et faire croire que tu vas l’appeler Facebook ou Adolf (cf le film « Le Prénom »), l’autre te regarde avec tant de mépris que tu te demandes comment elle peut ne pas savoir que tu plaisantes. Non c’est sûr, cette personne ne te connait pas bien.

ps : sans parler de ma mère qui me glisse des listes de prénoms improbables dans la poche à chaque fois que je la vois.