3 de mes 4 enfants sont partis en colonie de vacances lundi. Les deux grands de presque 14 et 12 ans sont 3 semaines aux scouts, et le 3e de presque 6 ans est parti une semaine avec des cousins et des copains en Normandie prendre un bol d’air et de fun.
Autour de moi, certaines personnes semblent nous juger « mais 3 semaines c’est loooong », « mais sous la tente les pauvres… quelle angoisse », « mais les pauvres pourquoi leur infliger ça », « mais enfin il a pas 6 ans, t’es folle ».
Bien évidemment comme je ne suis pas une si mauvaise mère, je ne force absolument personne, et si un de mes enfants avait la boule au ventre et les yeux remplis de larmes à l’idée de partir en colo/scouts, je ne le forcerais pas, je ne les ai pas mis au monde pour les faire souffrir et m’en débarrasser.
En fait, ils ADORENT.
Le petit d’à peine 6 ans m’a téléphoné tout à l’heure depuis le téléphone fixe du lieu de la colo en me disant « bon je t’appelle parce que c’est l’heure où tout le monde téléphone à ses parents mais en fait je sais pas quoi te dire à part que je m’amuse trop trop ». Quant aux 2 grands, ils comptent les jours à partir du mois d’avril tant ils sont pressés de retrouver les copains, de vivre sous la tente, de s’amuser entre potes et de vivre des choses folles. Je le sais, je l’ai fait.
Alors, voilà les colo, c’est BIEN. Je veux dire vraiment BIEN.
1/ Ça permet de voler un temps de ses propres ailes
2/ Ça permet de faire la fête H24 avec des copains de son âge.
3/ Ça permet de se fabriquer des souvenirs pour la vie et Dieu sait que même 30 ans plus tard, je me souviens encore de mon premier camp scout avec bonheur.
4/ Ça permet de s’occuper de façon saine, de décrocher des écrans et de vivre en plein air.
5/ Ça permet aux parents, il faut bien le dire, de souffler un peu.
6/ Ça permet aux enfants de se responsabiliser.
7/ Ça permet d’apprendre à jouer de la guitare, à savoir faire un feu, à savoir construire une table en bois.
8/ Ça permet les premiers flirts et les amourettes de vacances.
9/ Ça permet de pouvoir laisser sa chambre en bordel (enfin tant que l’inspection ne passe pas), ce qui n’est pas possible chez soi !
10/ Ça permet de grandir, de goûter aux joies de l’indépendance, de l’autonomie, aux saveurs de la liberté.
PS : si vous ne l’avez pas déjà vu, regardez vite le film dont est tirée la photo « Nos Jours heureux »… Nostalgie quand tu nous tiens !