Dis maman, c’est quoi une émotion ? 10 façons de lui expliquer

Les enfants découvrent parfois leurs émotions avec joie, surprise, dégoût.

Je me souviens de mon fils aîné tombant « amoureux » pour la première fois vers 5 ans. Lorsqu’il quitta sa classe et la petite amoureuse, il se mit à pleurer, ne comprenant pas trop pourquoi. Je me souviens aussi que lorsque notre chien est mort, un de mes fils était en colère et triste à la fois, et cela lui arrivait pour la première fois. Je vois jour après jour dans leurs disputes, leurs réconciliations, leurs sautes d’humeur, toutes les émotions qui passent par eux. Il est important de leur parler de ce qu’ils ressentent, de leur expliquer.

1/ En leur décrivant toutes les émotions qui existent, et en leur donnant à chacune une couleur. Ainsi lorsqu’ils seront énervés, ils pourront dire « je me sens rouge » ou triste « je me sens bleu ».

2/ En leur disant que c’est normal. On passe tous par des émotions différentes, même nous les adultes !

3/ En jouant de ça. On pioche une émotion dans un sac et on essaie de l’imiter.

4/ En regardant en famille le dessin animé ‘Vice Versa’, qui parle des émotions.

5/ En leur montrant que nous aussi on pleure parfois, on rit, on est tristes, inquiets. C’est NORMAL.

6/ En venant déposer leurs émotions au cours d’une conversation avec nous ou avec une tierce personne.

7/ En en riant, si on leur dit qu’on peut passer du rire aux larmes en une seconde, de la joie à la peine en 3 secondes. C’est comme au théâtre !

8/ En enfermant les mauvaises émotions virtuellement dans un sac poubelle qu’on va jeter.

9/ En leur demandant chaque soir quelles émotions ils ont eues aujourd’hui, et en leur demandant pourquoi ils ont été en colère, tristes, malheureux, ou au contraire heureux.

10/ En leur expliquant que les émotions c’est comme la nourriture. Parfois doux, parfois amer, parfois ça donne envie de vomir, parfois on en redemande et, comme la nourriture, on peut parfois choisir !

A vos émotions, Go, Partez !!

 

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A-t-on le droit d’avoir un enfant « préféré » ?

Que les choses soient claires : cette question va soulever des débats. Ce n’est pas politiquement correct de se le demander, et pourtant, cette question n’est pas du tout un souci pour les enfants.

En effet, de ce que je vois chez moi et autour de moi, beaucoup d’enfants de familles de plus de 2 enfants (forcément) désirent être le préféré.

Certains enfants le disent carrément et pourquoi pas, d’autres le rêvent secrètement.

« Tu m’aimes plus », « je suis né avant, donc je te connais depuis plus longtemps, donc tu m’aimes plus », « je suis plus mignon hein que X », « la vie est plus simple avec moi hein maman ».

Ce genre de phrases qui ne sont pas graves à mon sens. Il s’agit pour l’enfant de trouver sa place et d’être rassuré quant à l’amour de ses parents.

C’est simple, je réponds toujours « oui j’ai un préféré et c’est ….le chien ». Contourner les questions avec humour c’est ma solution (et puis c’est vrai que mon chien est drôlement sympa).

Ce qui choque plus, c’est quand les parents se posent la question. Mais est-ce si grave ? Je ne sais pas. Je veux dire, je me suis déjà posé la question, car parfois je m’entends mieux avec l’un de mes 4 enfants. C’est par période à vrai dire, parfois selon leur âge aussi, ça va mieux ou moins bien (mes enfants ont entre 4 et 16 ans). Parfois l’un m’énerve, l’autre m’agace.

Peut-être que lorsqu’ils seront devenus adultes, je m’entendrai mieux avec l’un, avec l’autre. Mais ce qui est sûr, c’est que l’amour, la force de mon amour envers eux, est immense, et elle est la même pour tous.

Et vous ?

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Parents : va-t-on survivre à ce 3e confinement ? (spoiler : oui)

En mars 2020, quand le confinement Numéro 1 est arrivé, on a cru qu’on ne tiendrait pas 3 jours.

Plusieurs semaines d’école à la maison, de télétravail, de pain fait maison, de PQ jusqu’au plafond, mais aussi de coups de blues, de cris, d’angoisses… mais on a survécu. Pas forcément bien, pas forcément dans la joie, mais on a réussi.

Car avec parfois 1, 2, 5, 6 enfants, avec parfois du boulot, avec la cuisine, le ménage et l’école du niveau CP à la terminale en passant par le CE1 ou le CM1, c’était pas gagné, mais on a réussi !

Au confinement n°2, on était tout de même moins inquiets car… les enfants allaient à l’école. On a râlé, car on se serait bien fait un resto pour l’anniv de notre meilleur pote, et on serait bien allés faire du shopping, mais on a tenu ! Enfin à part les restaurateurs, les marchands de fringues, les bijoutiers, les libraires, les artistes, les médecins, les infirmiers…

Depuis une semaine, nous sommes à l’acte 3 de la chose. Un confinement moins strict que le premier, plus strict que le deuxième et surtout, haut les cœurs, pas d’école. Alors certes on a pris l’habitude, on est carrément organisés en mode fin du monde et mallette de survie. Certes on a des masques à ne plus quoi savoir en faire, du gel hydroalcoolique par milliards, MAIS, avouons-le, on n’en peut plus de nos enfants, et pire… ils n’en peuvent plus de nous.

A l’annonce du Président, un vent glacial a sifflé chez moi. Les enfants étaient assez heureux de la fin de l’école. Mon grand de presque 16 ans, lui, a soufflé, car c’est l’école pour nos ados, le lieu de vie actuellement. Et nous avons râlé. Mais c’est pour sauver la France on leur a dit !

Un an qu’on vit collés-serrés. Un an qu’on n’a pas trop de vie en dehors du cercle familial. Un an qu’on a fini par céder à Tchoupi même en semaine, et à parler politique avec l’enfant de 4 ans puisque c’est notre seul interlocuteur.

Mais on est forts les parents ! Oui, on va s’en sortir, et la bonne nouvelle, c’est qu’il y a des solutions. En voici 4.

  • Ignorer les enfants. Bah oui. Qu’ils se débrouillent. Même à 3 ans. Qu’ils se fassent à manger. Oui. Tout à fait.
  • Faire des projets. On y croit ce coup-ci, et on a le droit d’imaginer que cet été on pourra enfin se faire des vacances à plein, en France ou ailleurs.
  • Etre moins strict sur l’école. On ne peut pas arriver à tout faire, c’est ainsi.
  • Se dire qu’avec les vaccins on est presque arrivés au bout de ce cauchemar.

ON VA S’EN SORTIR !

#Prenezsoindevous

 

 

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Les 10 choses à faire avec ses enfants avant la fin du monde

Depuis un an, disons-le le clairement : on a peur. On a tous peur et on ne sait pas quand cela prendra fin. (je mise tout sur 2023). Certains ont même parlé de fin du monde… ouais….

Du coup, il y a des choses à faire en famille avant The End.

1/ Une nuit blanche à bouffer des bonbons saucés de Nutella.

2/ Une boum avec tous les enfants du quartier déguisés en super-héros. (et masqués, et pas plus de 6, et avec 2 mètres d’écart. Et puis MERDE)

3/ Une orgie de pâtes et de pizzas avec AUCUN légume. (et plein de boissons gazeuses sucrées)

4/ Repeindre les murs de sa maison avec les enfants, et en mettre plein partout.

5/ Ne pas se forcer à dire bonjour et merci. A bas les règles de politesse !

6/ Sécher l’école jeudi et vendredi. Et aussi la semaine prochaine.

7/ Regarder des Dévédés à n’en plus pouvoir, et jouer à la Playstation en boucle.

8/ Aller à Eurodisney, passer par-dessus la barrière sans payer, doubler la queue, faire les attractions interdites aux moins d’1,12 mètre.(oui, parce que Disney serait ouvert dans mon monde)

9/ Se balader en pyjama ou en couche dans la rue. (ou tout nus)

10/ Faire le plein de câlins pour être à bloc dans la monde d’après.

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Eduquer nos fils

En ce moment, depuis 2 ans en fait, depuis #metoo, les langues se délient. Les femmes parlent. Et c’est tant mieux. Je dis ça en tant que femme, en tant que mère d’une fille, en tant que mère de 3 garçons.

Une main au fesses, une jupe qu’on soulève, la promesse d’un job contre une nuit, un baiser volé et non accepté dans le coup, un « t’es bonne » par-ci par-là, un  » si t’as eu le job c’est parce que t’es sexy », un “j’te coince dans l’ascenseur”, un « si tu veux le job, va falloir faire un effort » avec un regard appuyé sur les seins. Et puis comme excuse parfois, souvent, trop souvent un « mais on rigolait », « elle était consentante », « elle a pas dit non hein », « elle n’avait qu’à pas porter de jupe si courte ».

Et toujours la même sidération de découvrir l’envers de la chose.

Il y a, je crois, plus de mecs bien que de connards, mais il y a plus de connards que ce qui devrait être, c’est-à-dire : aucun.

Une femme n’est pas un objet, et c’est à nous d’éduquer nos fils.

En devenant maman de 3 garçons dont l’aîné est un ado maintenant, j’ai pris assez vite conscience (avec mon mari car c’est un job d’équipe) qu’il fallait leur dire, leur répéter que on pouvait faire ça, mais pas ça. Qu’on pouvait draguer une fille, lui dire qu’elle est jolie sans la forcer, sans l’humilier, sans rire d’elle, sans soulever sa jupe.

Eduquer nos fils

De la même façon qu’on apprend à un enfant qu’on ne dit pas de gros mots, qu’on dit MERCI, qu’on dit Bonjour, on leur apprend les limites. Un homme qui se sent autorisé à avoir des comportements déplacés avec les femmes (et avec les gens en général) n’a pas de limites. A nous les mamans, les papas, de fixer ces règles-la. Le respect ça s’apprend. Et ce, dès le berceau.

Haut les cœurs, on va s’en sortir !

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Un an

Au début, comme pour un bébé, on a compté le confinement en jour.

On trouvait ça chiant mais pas si dramatique.

8 jours plus tard, nuits pénibles, trouble et stress. Comme quand on a un nourrisson.

Puis, on a compté en semaines.

On a réorganisé nos vies. Comme pour un nourrisson.

Et puis les semaines sont devenues des mois. Comme pour un bébé.

On s’est repliés sur nous, on a vécu en vase clos, on a vu moins de monde, comme quand on vient d’accoucher.

Puis on a eu des bons moments, des Zoom rigolos, on a innové, on a essayé de faire cuire du pain, de faire du yoga tout en travaillant.

Parfois on en a eu marre, puis la minute d’après on était euphoriques.

On est sortis un peu mais bien couverts, comme un jeune bébé qu’on veut protéger.

On a passé un été chelou, mêlé d’espoirs et de craintes.

Puis ça a repris, le confinement a eu 6 mois, il avait bien grandi ! C’est fou ce que ça passe vite hein, à cet âge-là.

LA vie d’avant a été mise entre parenthèses, comme lorsqu’on vient d’accueillir un bébé, on voit moins de monde, on repense son emploi du temps.

Mais le bébé Covid a un an. 12 mois. Il ne fait toujours pas ses nuits, il nous empêche de dormir, il est capricieux. Et on en a marre !

Le pire sera lorsqu’il fera ses dents, lorsqu’il fera son premier vaccin, lorsqu’il ne nous laissera toujours pas dormir. Il y a des bons moments mais beaucoup de moments pénibles, et on ne va pas attendre que ce bébé Covid ait 2 ans pour que « ça passe »…

Haut les cœurs !

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Quand ton enfant te grille en train de faire l’amour

Elle avait pourtant bien demandé à son mec de changer le verrou de la porte de la chambre mais voilà… il a oublié (il oublie tout celui-là).  Et hop, en plein 68 (une pâle copie du 69), l’enfant a débarqué dans la chambre.

Forcément les parents nus ont crié « feeeeeeeeeerme la porte », forcément l’enfant n’a pas pigé tout de suite pourquoi son père était nu sur sa mère nue, forcément elle s’est mise à pleurer, forcément l’enfant 2 a débarqué, et forcément ça a fini en catastrophe.

C’est vite fait que la maman a attrapé un vieux tee-shirt du papa, a enfilé un legging tandis que le papa a mis un caleçon. Tout ça sous les yeux ébahis des deux grands, qui venaient d’être rejoints par le bébé, qui lui, cherchait sa tétine sous le lit.

Une réunion de famille digne de Santa Barbara se tenait donc dans la chambre nuptiale/parentale, et la gêne commençait sérieusement à monter.

La fillette en larmes « mais papa pourquoi tu as fait crier maman comme ça ? !!!! » suivi d’un « mais maman pourquoi tu es toute nue et papa aussi ? ».

Puis le fils qui a l’art des bons mots « bah ils font du sexe enfin, c’est normal, tu crois que tu es arrivée là comment ? ». Puis, le bébé a ajouté fièrement « tétiiiiine » en la trouvant sous l’oreiller de la maman et la fillette a hurlé de plus belle « mais c’est quoi le sesque ? Et puis pourquoi vous faites du sesque avec la tétine de  bébé ?!!! ». Des larmes ont jailli de partout, maman a eu envie de devenir microscopique, papa a fait mine de lire des SMS et Ze Situation était very catastrophique.

En effet,  difficile de faire l’amour lorsque dans le même appartement/maison/ vos enfants sont là. D’abord les parents, c’est bien connu, subissent vite ce qu’on appelle « la routine » ou l’envie de se coucher tôt, de bouquiner, de regarder Columbo à la télé, de plus trop désirer l’autre. Si on ajoute à ça la difficulté de trouver un lieu et un créneau horaire, on obtient une sorte de grève du sexe.

Alors lorsque enfin les parents ont une envie soudaine, ils ne se posent pas de questions. Très bien MAIS il faut penser que les enfants (petits et curieux) vont avoir envie de savoir ce qui se passe dans la chambre de leurs parents.

Il faut donc prendre des précautions : fermer la porte à clé, faire l’amour lorsqu’ils dorment, et puis leur dire de toujours frapper à la porte quoi qu’il en soit. « C’est pas un moulin ici ! » peut-on ajouter.

Si toutefois l’enfant prend ses parents en flagrant délit de sexe, il ne faut pas éluder le fait qu’il a vu ce qu’il a vu, et que pour lui cela peut-être assez bizarre/traumatisant/chelou.

Lui dire « tu sais ce que tu as vu n’est pas grave, ni sale, ni douloureux, c’est un acte qui s’appelle faire l’amour et que les adultes font lorsqu’ils s’aiment et qu’ils le veulent bien ». (trop de Dolto en moi)

Dans un monde idéal, il faut en parler, communiquer et s’assurer qu’il n’est pas effrayé par tout ça.

Ne pas hésiter à lui expliquer que les adultes font ça avec plaisir blablablabla.

Bien sûr, c’est aux parents de faire attention à ce qu’ils font, même dans leur chambre en s’offrant un verrou par exemple (pour les menottes, c’est vous qui voyez).

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Ces choses qui m’inquiètent pour mes enfants

Je ne suis pas de nature inquiète. Je suis ce qu’on appelle une maman cool, un peu poule mais vachement cool.

Je ne couve pas mes enfants, je leur fais confiance. Que ce soit lorsque mon fils de 3 ans veut choisir ses fringues seul, que mon fils de 7 ans veuille faire ses devoirs seul, que ma fille de 13 ans aille voir une copine (si je sais qui est la copine et où elles vont) ou que mon fils de 15 ans fasse ses choix de matières pour l’an prochain (nouveau Bac bonjour).

On est dans un climat de confiance depuis toujours, on se dit les choses (pas tout hein) importantes. Ils ont leur vie à eux, ce n’est pas la mienne et si je veille sur eux, c’est toujours, je crois avec distance et délicatesse. MAIS car il y a un MAIS, sinon on s’ennuie… il y a des choses qui me stressent TOTALEMENT.

1/ J’ai peur quand ils traversent. Que ce soit celui de 7 ans ou le plus grand; je stresse à l’idée qu’une voiture les renverse.

2/ Du coup je stresse en avance de quand ils auront leur permis. Oui je sais c’est idiot de stresser en avance, mais on est des mamans quoi !

3/ Je stresse pour MA fille (je n’en n’ai qu’une) : qu’elle fasse des mauvaises rencontres, qu’elle tombe sur des sales mecs…

4/ Je stresse quand je les sais malheureux et que l’on n’y peut rien. Si on perd un être cher, ça arrive, je me sens démunie de ne rien pouvoir y faire, sauf à leur donner de l’amour.

5/Je stresse qu’ils tombent malades. Même un rhume, ça m’angoisse.

6/ Je stresse qu’ils se retrouvent dans une situation dans laquelle ils ne savent comment réagir, que ce soit le petit dans la cour de récré, ma fille face à un employeur, un de mes fils face à des sales types.

7/ Je stresse quand je me rends compte à 6 heures du matin qu’il n’y a plus de chocolat pour faire le chocolat du matin (ou à 18 heures puisque couvre-feu ..)

8/ Je stresse de les voir regarder le monde sans trop le comprendre, de ne pas savoir leur expliquer la violence et la folie de l’Homme.

9/ Je stresse aussi quand je dois leur dire des choses que je voudrais leur cacher.

10/ Je stresse  de les voir devenir grands (ce qui est génial) et de ne plus pouvoir les porter dans mes bras.

 

 

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On a le droit de ne pas aimer chaque moment avec nos enfants

Oui les enfants c’est formidable, merveilleux, c’est la vie, l’avenir, l’amour.

MAIS ne nous mentons pas, c’est parfois (souvent ?) compliqué et on le DROIT de le dire. Non, ce n’est pas QUE du bonheur. Ne me jugez pas, mais parfois j’en ai marre. Parfois je me surprends à en avoir ras-le-bol…

Quand ils ne dorment pas la nuit, quand ils font des caprices, quand ils mettent du caca sur le mur, quand ils ne veulent pas se brosser les dents, quand ils mettent 5 heures à apprendre une poésie, quand ils ne pigent pas que 2+2 ça fait 4, quand ils ne sont jamais contents de ce qu’on leur cuisine, quand ils sont fatigués pour marcher plus de 6 minutes, quand ils refusent de mettre leur bonnet à la piscine, quand ils se roulent par terre au supermarché, quand ils ne rangent pas leur chambre, quand ils ne répondent que par monosyllabes (team ados), quand ils disent que les légumes c’est nul, quand ils font pipi au lit, quand ils trouvent que Flaubert c’est naze, quand ils se disputent avec leurs frères et sœurs pour savoir qui va prendre le bain en premier, quand ils nous trouvent vieux, quand ils sont plus sur leurs téléphones qu’ailleurs, quand ils sortent en tee-shirt par 3 degrés, quand ils disent que ça les saoule de lire, quand ils mettent leurs crottes de nez dans notre tiroir de cuisine, quand ils planquent la télécommande, quand ils veulent 5 histoires le soir, quand ils ne veulent pas aller à l’école…

Mais pour tout le reste, c’est FORMIDABLE.

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Poussette, lit parapluie, siège-auto et autres instruments in(sur)montables !


Un jour j’ai eu des enfants.

J’ai mis environ un an à reconnaître les pleurs de bébé (ces fameux 7 différents pleurs que toute maman est censée reconnaître dès le premier jour de la vie de son enfant), j’ai mis quatre ans à les faire dormir plus de 4 heures d’affilée, j’ai mis 35 mois à savoir faire un biberon sans grumeaux, et j’ai mis bien plus longtemps encore à me familiariser avec le matériel qui va avec le bébé.

Oui, car quand tu fais un bébé, tu achètes le matos qui va avec. Le lit-parapluie, le baby-talk, la poussette, le sac à langer, la chaise haute, la machine à faire des purées, le thermomètre du futur, le mouche-bébé, le sac à couches, le tapis d’éveil, le trotteur etc…

Moi, j’avais commencé ma galère dans le magasin de puériculture alors que je couvais encore.

Moi (accompagnée du futur papa) : « Bonjour je voudrais acheter une poussette, je vais avoir un bébé »

Elle (la vendeuse) : « Poussette-canne, poussette dos à la rue, poussette pliable, landau, poussette évolutive ? »

Moi (l’air déjà lost in translation) « Bah ché pas moi. Une poussette pour mettre un bébé quoi ».

Là j’ai senti que la vendeuse prenait son air de Madame Je Sais Tout et avec les hormones, j’ai eu envie de l’assassiner façon Dexter épisode 45 saison 87.

Avec un petit air pincé, elle nous a demandé notre budget, nous a sélectionné 4 poussettes et nous a suggéré de les tester.

Et là le drame des parents débiles a démarré pour nous. Impossible de les déplier. On s’énerve, on râle, on rappelle la vendeuse. Et hop d’un coup de pouce avec son air narquois, elle nous déplie les 4 !

C’est à ce moment-là que j’ai su.

J’ai su que comme je n’avais pas fait Maths Sup-Maths Spé + Bac option poussette/lit parapluie, j’allais galérer pendant quelques années.

Nous avons finalement jeté notre dévolu sur une poussette de prix moyen, de poids moyen, de taille moyenne, de facilité de dépliage niveau moyen.

Je ne vous cache pas qu’une fois l’enfant né, j’ai mis 2 mois à réussir à déplier l’objet du crime, et que bébé fut baladé en porte-bébé (véridique). La poussette était mon ennemie, je la craignais.

Cette saligote n’était pas seule, elle avait des amis. Je mis donc 16 mois à comprendre le mécanisme de la machine à faire cuire les légumes à la vapeur et à mixer des purées, 27 mois à placer la chaise-haute à la hauteur désirée,  7 mois à faire marcher le baby-talk, 31 mois à saisir que dans le mouche-bébé il fallait que j’aspire (et que je vomisse au passage), 5 mois pour jeter la couche qui pue dans la poubelle qui sent bon d’un coup de pied, et 23 mois à déplier et replier le lit parapluie.

Au début, je l’avoue, j’ignorais jusqu’à l’existence du mot « lit parapluie ». Pour moi dans la vie il y avait d’un côté le lit, lieu pour végéter, et de l’autre le parapluie, sorte d’abribus mais sans bus.

Un jour nous sommes partis en week-end et pour coucher l’enfant, ma pote m’a dit « n’oublie pas ton lit parapluie » ! Renseignements pris, je fis connaissance avec un objet soit-disant dépliable en 2 gestes, soit-disant léger, soit-disant pratique. Que nenni ! Chéri et moi n’avons jamais réussi à le déplier correctement. Il y avait toujours un côté rebelle qui ne voulait pas tenir droit. Alors on s’est dit, je me souviens « c’est pas grave on met l’enfant dedans quand même. » C’était sans compter sur l’écroulement des 4 côtés durant la nuit. L’enfant fut saucissonné.

Pour le replier la galère fut semblable, un côté ne voulait pas rentrer dans le rang et malgré la relecture du mode d’emploi en chinois (oui parce que bébé avait mangé la version française) et de la bonne volonté, nous repartîmes avec un lit pas replié dans notre coffre.

Le genre de trucs qui brise un couple.

Ps : Non contente d’être sortie des bébés, je me tape maintenant de comprendre les 2 ados  et ce n’est guère mieux.

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