En mars 2020, quand le confinement Numéro 1 est arrivé, on a cru qu’on ne tiendrait pas 3 jours.
Plusieurs semaines d’école à la maison, de télétravail, de pain fait maison, de PQ jusqu’au plafond, mais aussi de coups de blues, de cris, d’angoisses… mais on a survécu. Pas forcément bien, pas forcément dans la joie, mais on a réussi.
Car avec parfois 1, 2, 5, 6 enfants, avec parfois du boulot, avec la cuisine, le ménage et l’école du niveau CP à la terminale en passant par le CE1 ou le CM1, c’était pas gagné, mais on a réussi !
Au confinement n°2, on était tout de même moins inquiets car… les enfants allaient à l’école. On a râlé, car on se serait bien fait un resto pour l’anniv de notre meilleur pote, et on serait bien allés faire du shopping, mais on a tenu ! Enfin à part les restaurateurs, les marchands de fringues, les bijoutiers, les libraires, les artistes, les médecins, les infirmiers…
Depuis une semaine, nous sommes à l’acte 3 de la chose. Un confinement moins strict que le premier, plus strict que le deuxième et surtout, haut les cœurs, pas d’école. Alors certes on a pris l’habitude, on est carrément organisés en mode fin du monde et mallette de survie. Certes on a des masques à ne plus quoi savoir en faire, du gel hydroalcoolique par milliards, MAIS, avouons-le, on n’en peut plus de nos enfants, et pire… ils n’en peuvent plus de nous.
A l’annonce du Président, un vent glacial a sifflé chez moi. Les enfants étaient assez heureux de la fin de l’école. Mon grand de presque 16 ans, lui, a soufflé, car c’est l’école pour nos ados, le lieu de vie actuellement. Et nous avons râlé. Mais c’est pour sauver la France on leur a dit !
Un an qu’on vit collés-serrés. Un an qu’on n’a pas trop de vie en dehors du cercle familial. Un an qu’on a fini par céder à Tchoupi même en semaine, et à parler politique avec l’enfant de 4 ans puisque c’est notre seul interlocuteur.
Mais on est forts les parents ! Oui, on va s’en sortir, et la bonne nouvelle, c’est qu’il y a des solutions. En voici 4.
- Ignorer les enfants. Bah oui. Qu’ils se débrouillent. Même à 3 ans. Qu’ils se fassent à manger. Oui. Tout à fait.
- Faire des projets. On y croit ce coup-ci, et on a le droit d’imaginer que cet été on pourra enfin se faire des vacances à plein, en France ou ailleurs.
- Etre moins strict sur l’école. On ne peut pas arriver à tout faire, c’est ainsi.
- Se dire qu’avec les vaccins on est presque arrivés au bout de ce cauchemar.
ON VA S’EN SORTIR !
#Prenezsoindevous